En 1987, l’horloger Christophe Claret, a conquis le monde de la haute horlogerie grâce à ses réalisations de mouvements à complications exceptionnels.
Diplômé de l’École d’horlogerie de Genève à 20 ans, il accroît ces connaissances auprès de Roger Dubuis. L’horloger lui transmet les secrets de la restauration et de la complication, puis en 1983, Christophe Claret installe son atelier dans sa maison à Lyon. Grâce aux outils d’horlogerie chinés aux puces de Genève et de Lyon, il fabrique des montres squelettes et fait de la restauration de pièces d’horlogerie ancienne.
En 1987, Christophe Claret rencontre l’industriel suisse Rolf Schynder à la foire de Bâle. Nouveau propriétaire de la marque Ulysse Nardin, il lui commande une vingtaine de mouvements à répétition minutes avec Jacquemart. Franck Muller, Jean Dunand entre autres, vont à leur tour faire appel à Christophe Claret.
Une fois créé sa société à La Chaux-de-Fonds, c’est en 1989 que l’horloger installe ses ateliers au Locle où il acquiert le manoir du Soleil d’or, un ancien bâtiment voisin du musée d’Horlogerie des Monts. À ce moment-là, Christophe Claret mise beaucoup sur son bureau d’études et sur une centaine de salariés. Au total, quatorze travaillent à concevoir des indications, des fonctions, des mouvements résolument novateurs.
Pour fabriquer tous ses mouvements, du tourbillon à la répétition minute, Christophe Claret s’entoure des meilleurs horlogers rhabilleurs. Chaque nouvelle personne est formée par un professionnel chevronné de la maison Claret pour acquérir autonomie et perfectionnement. Chez Christophe Claret, chaque calibre est assemblé par le même horloger. Cette maîtrise du savoir-faire horloger conduit le créateur à concevoir et réaliser des montres uniques pour les collectionneurs du monde entier. En 2009, il présente la montre Dual Tow, suivie de l’Adagio et du célèbre mouvement 21 Blackjack.
La montre Napoléon 1er
Napoléon Bonaparte reste un héros pour un grand nombre des Français, une personne qui semble avoir un lien avec le chef militaire historique est M. Christophe Claret. En 2021, il a lancé une petite série limitée de montres sur le thème de Napoléon, chacune avec un cadran équipé d’automates peints à la main et des mouvements tourbillon avec comme cerises sur le gâteau la répétition minute.
Bel hommage au premier Empereur des Français
Les montres Christophe Claret Napoléon se déclinent en trois variantes de cadran, chacune est proposée dans un boîtier en titane ou en or rouge 18 carats. Les versions sont limitées à un maximum de huit pièces. Ces montres ont été inspirées par le 200e anniversaire de la mort de Napoléon Bonaparte en 1821. Les cadrans peints à la main célèbrent chacun une des campagnes militaires de Napoléon. Le pont qui surmonte le tourbillon tournant est conçu pour ressembler à la médaille qui célèbre l’Ordre national français de la Légion d’honneur. Il s’agit d’une médaille que des personnes spéciales peuvent encore obtenir aujourd’hui et qui a été créée par Napoléon en 1802. Au milieu de la médaille, se trouve la marque du sceau de l’aigle de Napoléon.
Les cadrans des montres comprennent une base gravée à la main qui inclut une série de figurines et est ensuite entièrement peinte à la main en miniature. Ces peintures sont réalisées sous grossissement à l’aide de pinceaux qui n’ont souvent qu’un seul poil. Ce processus peut prendre des semaines, voire des mois, par cadran. Lorsque vous dépensez de l’argent pour une montre telle que la Christophe Claret Napoleon, ce que vous payez en grande partie, ce sont les centaines d’heures de travail des maîtres artisans. Les détails sont plutôt intenses, et lorsque vous regardez même les petites expressions faciales et les tenues des figures militaires peintes, il est difficile de ne pas être impressionné par le travail artistique.
Lorsque la fonction répétition minutes est en service, la montre présente une série de jaquemarts qui animent le cadran. Les Jaquemarts sont des formes spécifiques d’automates qui sont reliés aux pièces de travail d’une complication à répétition minutes. Pendant des centaines d’années, cet art mécanique a embelli des horloges et des montres au carillon compliqué. Les montres de luxe équipées de jaquemarts sont toujours disponibles aujourd’hui, produites sous une forme raréfiée par un assortiment des meilleurs horlogers du monde. Christophe Claret s’est fait remarquer il y a plus de 25 ans comme un maître des répétitions minutes et autres montres musicales à haute complication. Aujourd’hui, il poursuit cette tradition avec une architecture de mouvement solide qu’il améliore depuis des années. La création d’une montre à répétition minute avec un cadran peuplé de jaquemart est, en d’autres termes, tout à fait dans ses cordes. L’ajout d’un système de régulation basé sur un tourbillon fait tout simplement partie du territoire des montres haut de gamme.
Retournez le boîtier de la montre et vous aurez une belle vue sur le mouvement très compliqué, qui là encore, porte un “N” pour Napoléon sur l’un des ponts visibles. Notez que la version en or rouge 18 carats possède ce même pont dans un ton rouge-or assorti, tandis que la version en titane a un mouvement entièrement monochrome. D’un point de vue mécanique, c’est ce que Christophe Claret fait de mieux, et parce que Napoléon est une sorte de héros pour lui, beaucoup de temps et de fierté ont été consacrés à cette intéressante collection de montres de luxe en édition limitée.
Conclusion
On aime ces montres sur le thème de l’histoire de France. Véritable chef-d’œuvre horloger, cette pièce inédite met en scène Napoléon 1er à travers un automate artistique. La cerise sur le gâteau est cet exceptionnel jacquemart qui vient ensuite faire sonner la sonnerie Westminster de la répétition minute, ponctuant chaque quart d’heure d’une suite de notes distinctive. Les versions en or rouge 18 carats sont vendues à 620 000 CHF et pour les versions titane 590 000 CHF.
L’histoire de France à un prix !
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